Si le design s'est perverti au contact de l’industrie et du commerce, il n'en reste pas moins une manière de penser et d'aborder le problème sous l'angle de la solution.
Parce que le design c’est avant tout un questionnement, c’est bousculer le statu quo, parce que le design c’est aussi résoudre les problèmes ensemble, nous sommes convaincus qu'il va apporter des résultats concrets aux grands défis qui nous attendent.
Nous avons rêvé collectivement un futur qui n'existe plus et par nos actions nous avons compromis notre propre avenir. Nous sommes à la fois « la plaie et le couteau ».
Nous avions jusqu’à présent chacun un but, un devoir, une tâche, un métier qui s’inscrivait parfaitement dans la société que nous avions conçue. Tous nos agissements participaient à un dispositif grandissant bien rôdé qui correspondait à nos besoins et que l'on appelait «progrès» ou «modernité».
Changement de paradigme. Il est nécessaire à présent de retrouver notre place au sein de cet écosystème, au sein de ce monde à qui nous devons tout. Quels métiers, quelles professions, quelles actions feront encore du sens dans les prochaines décennies ? Sauront-nous inventer cette nouvelle société plus écologique et plus juste socialement ?